

OLIVIER, COORDINATEUR DE REFORM
Comment commence une journée de travail en confinement ?
Les journées commencent généralement par un café et par la lecture des e-mails et quelques contacts téléphoniques notamment avec Bernard, le président de l’association, pour faire le point et le suivi du travail et de débriefer sur les informations reçues.
Comment faites-vous pour conserver le dialogue entre les membres de l’équipe ?
Par la mise place de vidéoconférences régulières avec les coordinatrices et avec les équipes plusieurs fois par semaine, nous avons également mis en place des groupes WhatsApp pour garder un lien avec les jeunes qui participent à nos activités.Via les groupes WhatsApp, nous maintenons au-delà du contact, une aide et un suivi pour les jeunes fréquentant nos différentes écoles des devoirs, mais aussi un soutien logistique à l’impression des travaux fournis par les établissements scolaires.
Est-ce que vous profitez de ce moment pour mettre en place de nouveaux projets ou de nouvelles méthodes de travail ?
Bien sûr, les nouveaux projets sont nombreux. Le confinement nous permet avec les équipes, non seulement de faire le point sur les activités récurrentes, mais aussi d’envisager et de créer de nouvelles activités pour les prochains mois comme par exemple :Le développement d’une base de données d’activités « clés sur porte » à destination des établissements scolaires, la mise en place d’un projet visant à renforcer la créativité des jeunes en collaboration avec les CPAS, l’organisation d’un espace de création « art plastique », …
Quel est votre secret pour garder le moral durant le confinement ?
L’enthousiasme et la créativité de l’ensemble de l’équipe face à la mise en place des actions et des projets futurs.

GWENAËLLE, COORDINATRICE DES JEUNES MR
Comment commence une journée de travail en confinement ?
Avant même le confinement, nous possédions déjà un groupe de discussion sur Messenger avec les membres de l’équipe. En général, nos journées commencent donc par un petit mot au sein de ce groupe pour dire qu’on est au poste et pour demander aux autres comment ils vont. Nous en profitons aussi pour faire le topo des projets en cours.
Comment faites-vous pour conserver le dialogue entre les membres de l’équipe ?
Étant donné que la possibilité d’effectuer du télétravail existait déjà au sein de notre OJ avant confinement, des outils étaient déjà opérationnels pour conserver le dialogue entre les membres du staff (Messenger), poser des questions ou soumettre des documents sur les différents projets à notre Président ou entre nous (Slack) et discuter avec les membres de notre Bureau politique ou de notre Organe d’administration (WhatsApp). Nous organisons aussi des appels vidéos avec les membres de l’équipe quand il est nécessaire de brainstormer. Pour tenir notre organe d’administration au courant de l’avancement de nos projets, nous envoyons également un topo chaque lundi matin, mercredi matin et vendredi en fin de journée. De leur côté, les membres de l’Organe d’administration se réunissent via Zoom pour prendre les décisions nécessaires à la gestion de l’ASBL.
Est-ce que vous profitez de ce moment pour mettre en place de nouveaux projets ou de nouvelles méthodes de travail ?
Pour nos jeunes, le confinement est clairement l’occasion de mettre en place des projets de façon différente. Leurs activités ayant été annulées, ils ont, de leur propre initiative, lancé des méthodes alternatives et adaptées aux consignes pour poursuivre leurs missions durant le confinement. Du côté du staff, nous les aidons dans la réalisation de ces très chouettes idées et projets qui n’auraient peut-être pas vu le jour de cette façon sans cette situation particulière. Je pense notamment aux Conférences en direct sur Instagram « 15 minutes chez vous », organisées par les Jeunes MR du Brabant wallon avec un mandataire de leur province, à l’Apéro Blind Test en ligne organisé par les Jeunes MR de Namur, aux vidéos tournées depuis chez eux et avec les moyens du bord, envoyées par nos membres pour montrer tout ce qu’on peut faire pendant le confinement tout en respectant les règles…
Quel est votre secret pour garder le moral durant le confinement ?
Finalement, nous sommes en contact constant avec nos jeunes et avec les membres de l’équipe donc le moral est assez simple à garder, car leur dynamisme est motivant. Nous avons également la chance de ne pas être une OJ impactée par l’annulation des stages de Pâques donc nous pouvons poursuivre nos missions en réfléchissant juste à comment former des CRACS différemment, mais sans que cela n’aie un réel impact financier sur notre quotidien. De plus, les idées de nos jeunes permettent aussi de se sortir les idées du climat anxiogène ambiant en se concentrant sur des projets positifs.

LAURA, COORDINATRICE DES RYD WALLONIE-BRUXELLES
Comment commence une journée de travail en confinement ?
Nos journées débutent de la même manière que lorsque nous sommes au bureau, si ce n’est que certains en profitent pour commencer un plus tard étant donné qu’ils n’ont pas à affronter les embouteillages. Dans un premier temps, nous traitons les mails et ensuite nous avançons sur différents projets.
Comment faites-vous pour conserver le dialogue entre les membres de l’équipe ?
Il est vrai que le confinement a fortement modifié nos habitudes au niveau de la communication. Nous communiquons essentiellement par mail et par téléphone si besoin. Nos différents projets nécessitent parfois l’avis de plusieurs collaborateurs, voire de toute l’équipe. Dans ces cas, nous discutons par mail afin que chacun puisse voir les réponses.
Est-ce que vous profitez de ce moment pour mettre en place de nouveaux projets ou de nouvelles méthodes de travail ?
Nous profitons de cette période pour avancer sur différents projets sinon laissés en attente par manque de temps. Nous prenons donc le temps de créer de nouveaux folders, d’optimaliser des formations, de continuer la création d’un nouvel outil (jeu de société), de mettre à jour des documents existants, etc. Évidemment, nous profitons également de cette période pour prendre un peu de temps pour nous afin de revenir bien ressourcés au bureau ! 🙂🙂
Quel est votre secret pour garder le moral durant le confinement ?
Notre secret est de rester optimistes ! N’ayant aucun pouvoir pour améliorer cette situation, si ce n’est en restant chez nous, nous respectons le confinement et tâchons de rester positifs. Même si c’est difficile pour les animateurs de ne plus avoir d’actions de terrain, ils en profitent pour faire toute une série de petites choses qu’ils n’ont pas forcément le temps de faire d’habitude. Le fait de pouvoir être en télétravail permet par ailleurs à chacun de gérer son temps de travail et de consacrer un peu plus de temps à ses activités personnelles.

JULIE, COORDINATRICE DE LA BESACE
Comment commence une journée de travail en confinement ?
Comme au bureau : par un café et une lecture des mails.
Comment faites-vous pour conserver le dialogue entre les membres de l’équipe ?
On est connectés en équipe toute la matinée via WhatsApp pour les échanges en groupe et on se concentre sur nos tâches individuelles l’après-midi. Et on se réunit deux fois par semaine via Zoom avec les deux bureaux Besace et l’administrateur délégué.
Est-ce que vous profitez de ce moment pour mettre en place de nouveaux projets ou de nouvelles méthodes de travail ?
Oui, on réfléchit à des initiatives utiles pendant le confinement, principalement à destination des jeunes et des artisans que nous soutenons, et nous mettons en place une enquête pour évaluer la meilleure façon de se rendre utile en tant qu’OJ après le confinement, auprès de notre public cible. On en profite aussi pour explorer les outils de travail en ligne et pour booster nos sites et réseaux sociaux.
Quel est votre secret pour garder le moral durant le confinement ?
Des blagues entre collègues à tout va, du sport autant que possible, bien manger, bien dormir, profiter du soleil autant que faire se peut et maintenir le contact avec la famille et les amis au quotidien. Éviter de se mettre la pression et de trop trainer sur les réseaux sociaux également.

SOPHIE, COORDINATRICE DU PÔLE PÉDAGOGIQUE DE O’YES
Comment commence une journée de travail en confinement ?
Personnellement, je commence par 30 minutes d’étirements et des gainages avant le petit-déjeuner. Quant à l’équipe, tout le monde se salue sur WhatsApp (avec plein de gifs amusants) pour commencer la journée.
Comment faites-vous pour conserver le dialogue entre les membres de l’équipe ?
On utilise beaucoup notre groupe WhatsApp ainsi que les mails. Notre réunion d’équipe est maintenue (par Messenger Video) avec un « tour des confiné·es » en début de réunion (pour savoir si tout le monde va bien, et comment se passe le confinement). De plus, on prend des nouvelles des proches (et des animaux domestiques !). Sans oublier les autres plus petites réunions en vidéos, histoire de se voir.
Est-ce que vous profitez de ce moment pour mettre en place de nouveaux projets ou de nouvelles méthodes de travail ?
On doit s’adapter à la période et maintenir la mobilisation des volontaires. Du coup, O’YES a mis en place une vidéo quotidienne diffusée sur les réseaux sociaux (Instagram et Facebook) « O’YES en confinement ». Ça marche super bien, nos volontaires sont formidables ! Enfin, on a créé une méthodologie de télétravail avec un bilan des tâches hebdomadaires et une projection des objectifs hebdomadaires, qui sont envoyés par e-mail le vendredi à l’équipe.
Quel sont tes secrets pour garder le moral durant le confinement ?
- Pouvoir compter sur mes collègues <3
- Se faire des vannes (rire c’est important)
- Avoir un rythme et marcher quand on peut (en + des 30 min matinales)
- Les coups de fil réguliers avec Benja, le coordinateur de Jeunes & Libres 🙂
- Et les skypéros !

ANTOINE, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA FÉDÉRATION DES ÉTUDIANTS LIBÉRAUX
Comment commence une journée de travail en confinement ?
Confiné, mais jamais sans mon café ! Blague à part, après un petit temps d’adaptation, j’ai très vite su mettre en place une routine. Par exemple, j’ai pris l’habitude de déjeuner en consultant la revue de presse sur le PC. Pour le reste, ce n’est pas tant le travail qui change, mais bien la manière de l’organiser et de le réaliser dans un contexte de télétravail.
Comment faites-vous pour conserver le dialogue entre les membres de l’équipe ?
Nous utilisons assez fréquemment les outils tels que Skype ou Slack. En fonction de la nature de la discussion, l’on priorisera tel ou tel canal. Dans tous les cas, au minimum une fois par semaine, nous organisons une réunion d’équipe en visioconférence. Bref, en cette période difficile, l’interaction sociale est souhaitée, voire même indispensable.
Est-ce que vous profitez de ce moment pour mettre en place de nouveaux projets ou de nouvelles méthodes de travail ?
Étant très intéressé et curieux des dynamiques de travail collaboratif, j’ai profité de ce moment pour revoir nos modes de communication, d’échanges et de participation au débat. À titre d’exemple, nous avons migré sur la plateforme Slack ; outil bien utile pour fluidifier la communication avec notre Bureau politique et le staff. Les premiers retours sont vraiment positifs. Par ailleurs, l’intérêt du confinement, c’est qu’il a, dans un certain sens, libéré du temps pour d’autres projets plus chronophages. Pour exemple, nous avons lancé la réflexion autour d’un « Kit de soutien » à destination de nos Présidents de sections. Sa réalisation suit désormais son cours avec l’enthousiasme de toutes les parties.
Quel est ton secret pour garder le moral durant le confinement ?
Garder un contact régulier avec la famille et les amis (coucou les e-apéros !), se faire plaisir (plus que d’habitude !), et essayer de se projeter. Bon, dans mon cas, étant donné que j’ai emménagé avec ma copine il y a peu, et je dois vous avouer que le rangement ne manque pas…